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Dire au revoir : Réflexions sur la décision d'euthanasier son chien

  • L'ESSENTIEL EDUC
  • il y a 5 jours
  • 3 min de lecture

Étant propriétaire d’animaux, nous sommes tous confrontés à cette situation délicate. Lorsqu’on doit envisager de faire partir son animal. Ce n’est pas une décision à la légère ; et, je pense, que tout un chacun finit par s’interroger un moment ou un autre ; avons-nous pris la bonne décision ? Devions-nous prendre celle-ci ?


caniche blanc sur une table vétérinaire avec un vétérinaire
Chien sur une table vétérinaire

I- Quand envisager l’euthanasie ?


L’euthanasie peut être envisagée lorsque :


  • L'animal souffre et que cette souffrance ne peut plus être soulagée durablement ;


  • La maladie est dégénérative ou incurable, comme certains cancers avancés ou troubles neurologiques sévères ;


  • Il y a une perte d’autonomie, une fatigue extrême, une détérioration de la qualité de vie (perte d’appétit, douleurs chroniques, isolement, troubles cognitifs) ;


  • Le traitement proposé ne garantit plus aucun confort de vie ni espoir raisonnable d’amélioration.


De nombreux vétérinaires utilisent des grilles d’évaluation de la qualité de vie pour aider à la décision.


II- Le rôle du vétérinaire : entre soutien et expertise


Le vétérinaire joue un rôle prépondérant dans cette décision ; celui-ci tient avant tout au bien-être de l’animal. Il nous invite à réfléchir afin que nous n’ayons pas de regrets ni de culpabilité.

Un bon vétérinaire ne vous pousse pas à décider à la place de votre animal, mais vous accompagne pour comprendre :


  • Si la douleur est gérable ou non ;


  • S’il existe encore des options palliatives ;


  • Quand l’animal “tient” pour nous, mais ne vit plus pour lui-même.



Beagle en salle d'attente chez le vétérinaire
Beagle en clinique vétérinaire

III- Comment se passe une euthanasie ?


L’euthanasie est un acte médical maîtrisé, qui se déroule généralement en deux étapes :


  1. Une sédation douce, pour endormir l’animal sans douleur ni stress.

  2. L’injection létale, qui interrompt le cœur en quelques secondes, sans souffrance.


Le gardien peut :


  • choisir de rester ou non avec l’animal ;

  • opter pour une euthanasie à domicile (plus intime) ou en clinique ;


Même si c’est difficile à supporter, soutenir notre animal jusqu’au bout, pour lui reste le dernier instant partagé avec lui.


Votre animal sait, s’il a encore conscience de ce qui se passe en lui, et autour de lui. S’il est trop faible, en tant que gardien, notre rôle est de l’accompagner pour ce dernier voyage.


IV-Après : gérer l’absence, le vide, le deuil


Le corps peut être :


  • incinéré (collectivement ou individuellement) ;


  • inhumé dans un cimetière animalier ou dans le jardin (selon la législation).


Cette étape d’après est la plus difficile à vivre, car tout notre être entier réalise que l’animal n’est plus.


La maison est désespéramment vide et silencieuse de cet être qui a été présent durant une partie de votre vie.


V-Une décision éthique, intime, profondément humaine


Est-ce la bonne décision ? C’est ce qui revient en tête après ce choix, qui décide malgré tout du « droit de vie ou droit de mort ». Quiconque possède une conscience, éprouve des interrogations à un moment donné, une fois ce choix passé.


Par ailleurs, j’aimerais faire une comparaison avec une de mes précédentes chiennes. Ma précédente, Léna, a eu un cancer qui l’a entraîné vers une embolie pulmonaire foudroyante.


Chien noir sur la plage
Léna à la plage

Bien entendu, quand cela est arrivé, ce fut un dimanche. Elle était arrivée au bout de sa vie. Les images de cet état de souffrance demeurent dans un coin de ma tête, car, ce jour-là, nous n’avons rien pu faire.


Voir son animal dans un état de souffrance est traumatisant. D’autant plus, quand il n’y a pas eu la possibilité de l’accompagner paisiblement.


Puis, entendons-nous bien, les vétérinaires n’aiment pas pratiquer l’euthanasie.


Arriver à cette décision, c’est pour le bien-être de son animal. Même si on a ce sentiment désagréable de « décider à la place pour l’animal » ; est-ce bien ? (Parfois, il suffit de repenser à l’état physique de notre animal pour effacer les interrogations).



Avez-vous vécu ces sentiments partagés après cette décision ?

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Julie Caillaux

L'Essentiel Educ


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