En mémoire de Laïka
Sommes-nous vraiment préparés à la maladie lorsque cela arrive, si subitement, alors que l'animal est encore jeune ? Sur cette page, je rends hommage à ma chienne.
(25/07/2025)
Je n'étais pas préparée à ton départ. Tu es partie si soudainement, si brutalement, si jeune. Tu aurais dû fêter tes 6 ans, ce 10 juillet. Nous avons pensé à toi, bien que tu sois absente.
Je n'étais pas préparée, car dans ma tête, tu aurais dû vivre de longues années. Neuf années de plus, au mieux.
Or, les évènements ne se déroulent jamais comme on désire. La vie frappe, quand on s'y attend le moins. C'est ce qui s'est passé, il y a deux mois. Puisque la Vie décide de son dernier mot, à la fin.
Je n'étais pas préparée. Il y a encore quelques mois, je nous projetais dans le cani-cross;
Tu aimais courir avec tes petites pattes, dans une foulée athlétique lors de certaines de nos balades.
Tu avais appris à mieux gérer tes émotions. Tu avais tellement progressé.
Tu me faisais confiance dans les exercices que je te proposais, et moi, j’apprenais à mieux t’observer. T'écouter. Tu comprenais vite sans qu’on te force. Tu avais cette finesse d’intelligence qui n’appartient qu’à toi.
Je ne m’ennuyais jamais avec toi.
Quand je travaillais, tu venais d’abord t’asseoir au sol, puis hop, d’un bond, tu atterrissais sur mes genoux pour réclamer ma main avec ta petite patte, en observant le jardin ou le monde au loin.
Chaque jour était ponctué de rituels : tes sorties, ta sieste, les jeux dehors, les jeux de réflexion…
Nous voulions te protéger, toi ce petit être si vivant, si clown, si câlin.
Mais face à cette maladie, je n’ai rien pu faire. Et depuis ce jour, ton absence laisse un vide immense.
Tu étais petite, mais ton cœur et ta présence occupaient tant d’espace dans nos vies. Tu étais un membre de la famille.
Tu m’avais choisie, dès ton arrivée ici, il y a cinq ans, juste quelques jours avant la Noël.
J’aurais aimé te protéger de cette maladie foudroyante. Que tu puisses gagner des années en plus ; ce ne fut pas le cas.
J’aurais aimé que tu vives d’autres années, pour toi, dans de bonnes conditions, comme je l’aurais espéré. La vie, cruelle, en a décidé autrement.
Depuis deux mois, je fais face à ce vide, à cette absence douloureuse ; car, avec toi, en cinq ans, j’ai beaucoup appris. J’aurais aimé t’offrir plus, vivre d’autres moments joyeux en ta compagnie.
Tu étais mon étoile qui brillait chaque jour durant ces cinq années.
Que ton âme puisse être désormais libérée de toute souffrance, où que tu sois. Merci d’avoir été à mes côtés durant ces cinq merveilleuses courtes années, ma LaÏka !
Julie Caillaux
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