Alimentation canine : donner trop à manger, est-ce grave ?
- lessentieleduc
- 10 sept.
- 3 min de lecture
L’alimentation, autant pour les humains que pour nos amis les animaux, joue un rôle central. Tout comme nous, les animaux ont besoin de valeurs nutritives adaptées à leur biologie. Ne pas nourrir l’animal selon ses besoins revient à négliger une dimension essentielle de son bien-être.
Sommaire
I- L' alimentation, un enjeu vital pour l'animal malnutri
II- L'alimentation, un débat humain sans fin
III- Mukbang et excès alimentaires ; un monde d'abondance
IV- Suralimentation chez l'animal : quels risques réels ?
V- L'humain, accompagnant et protecteur de l'animal
I- L' alimentation, un enjeu vital pour l'animal malnutri
Un animal malnutri risque gravement sa santé. Dans les sauvetages, on observe parfois des chiens ou des chats dans un état rachitique. Dans ces cas, il faut réhabituer progressivement l’organisme à recevoir de la nourriture.

À l’inverse, lors de certaines maladies comme les cancers, l’animal peut souffrir de cachexie (1), c’est-à-dire une perte musculaire et pondérale importante. Le défi pour l’humain est alors de réussir à nourrir son compagnon sans accentuer cette perte.
Or, la maladie peut couper l’appétit et rendre l’animal écœuré. L’accompagnant fait ainsi « comme il peut », chaque jour, pour assurer l’apport nutritif nécessaire.
II- L'alimentation, un débat humain sans fin
L’alimentation nourrit depuis toujours les débats humains. Chacun a son avis, chacun son mode alimentaire, et souvent les choix des uns sont critiqués par d’autres.

Biologiquement, nous avons besoin d’acides aminés, de vitamines et de minéraux. Nos anciens mangeaient de la viande une fois par semaine ; aujourd’hui, elle est disponible en abondance. Le véritable enjeu reste celui de l’équilibre : ni excès, ni privation, mais le juste nécessaire.
L’alimentation est un débat, car cela traduit nos besoins primaires. Aussi, associer à l’état de santé de l’individu .
Mais, qu’en est-il du trop ?
III- Mukbang et Excès alimentaires ; un monde d'abondance

J’ai essayé de comprendre le rôle que pouvait avoir l’effet des Mukbangs ; c’est-à-dire, on assiste, tel un épisode de « Black Mirror » à observer quelqu’un en train de manger des quantités astronomiques de nourriture. En moins d’une minute, j’éprouve déjà la nausée.
Tout comme les défis culinaires qui font gagner des T-shirts à l’effigie du restaurant pour avoir ingurgité une quantité folle de nourriture dans son estomac.
Je reconnais, que j’en ai consulté de ces vidéos, certainement pour essayer de comprendre ce qui pousse un individu à s’infliger autant de mal pour son corps à plus ou moins long terme.
On est le fruit de nos habitudes dans tout domaine ; bonne ou mauvaise, on les répète, jusqu’à ce qu’un jour, le corps et la tête disent « stop ».
Mais, pour revenir au paragraphe du-dessus, je m’interroge sur la santé de ces individus qui se poussent dans l’extrême. Alors, que sur certaines vidéos, on voit clairement, que certains n’en peuvent plus, sont essoufflés.
IV- Suralimentation chez l'animal : quels risques réels ?
Chez le chien, l’alimentation en libre-service est fortement déconseillée : elle favorise la prise de poids, l’obésité et des maladies cardiovasculaires. Surtout, si on rajoute à côté, « les friandises » pour faire plaisir.
L’être humain comme le chien fonctionne par « récompense » ; quand on se prive de quelque chose, on a besoin d’une "satisfaction". Comme nous, les chiens associent la récompense à un pic de dopamine, un plaisir éphémère. Mais répété trop souvent, ce réflexe devient un automatisme.
Tandis que l’alimentation en libre-service ; c’est-à-dire, que la gamelle est mise à disposition h24 dans la truffe du chien, c’est l’inviter à ne pas être dans un équilibre. C’est facile d’accès, puisque le chien mange quand il veut à toute heure de la journée.
A-t-il en plus sa valeur nutritive?
V- L'humain accompagnant et protecteur de l'animal
L’humain est l’accompagnant de l’animal, ce qui va de soi ; on est, à la fois, le protecteur, le repère. L’amour, c’est fait de caresse pour son animal, un foyer sécurisant. Il y a un ensemble de choses qui contribuent au bien-être de l’animal. {Pourquoi éduquer plutôt que dresser un chien avec l'éducation canine bienveillante ?}

L’alimentation en fait partie. Notre société d’aujourd’hui est en abondance ; nous invitant à consommer davantage. Le matériel est programmé pour ne pas durer, et cela devient presque naturel de consommer, d'acheter de nouveau..
Cela impacte forcément la relation que l'on a avec le vivant. Pourtant, les animaux nous renvoient à nos "manques". Faire de l'excès en toutes choses, c'est déséquilibrer la santé de l'animal.
{On peut aussi éduquer sans friandise } Prestations
Conclusion
Trop nourrir son animal n’est pas une preuve d’amour, mais un excès qui peut l’exposer à la maladie. Comme pour nous, trouver le juste équilibre est la plus belle forme de bienveillance.
Julie Caillaux
L'Essentiel Educ
1) La cachexie: perte musculaire et pondérale importante





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